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  • Qu'est ce que l’« Huile Essentielle »?
    Issues de plantes naturelles, les huiles essentielles sont des liquides concentrés en substances organiques aux propriétés aromatiques et thérapeutiques qui sont extraitent des plantes lors de la distillation avec un alambic à colonne.
  • Dans quel but utiliser les Huiles Essentielles ?
    Selon les plantes à partir desquelles elles sont extraites, les huiles essentielles présentent différents bienfaits. Elles peuvent être utilisées en tant que calmants, anti-inflammatoires, laxatifs, diurétiques, etc. On les trouve aussi dans la majorité des produits cosmétiques tels que les parfums, les savons, les dentifrices. Elles jouent également un rôle important dans l’industrie pharmaceutique, et sont de plus en plus présentes dans les médicaments.
  • Qu’est-ce que l’« Huile Végétale »?
    Contrairement aux huiles essentielles, les Huiles Végétales sont extraites de fruits secs. Elles sont d’ailleurs utilisées pour diluer les huiles essentielles afin d’en réduire la concentration pour ne pas irriter la peau.
  • Pourquoi est-il nécessaire de diluer une huile essentielle avant de l’utiliser ?
    Par sécurité, il est impératif de diluer une huile essentielle avant toute application orale ou tactile. Étant fortement concentrée, la plupart des huiles essentielles présentent un danger d’irritation ou de brûlure de la peau. Par ailleurs, une huile essentielle diluée est généralement beaucoup plus efficace qu’une huile essentielle pure pour le consommateur. Elle est également plus rentable pour le producteur.
  • Qu’est ce que l’« Aromathérapie »?
    L’Aromathérapie est une technique de relaxation utilisée pour équilibrer la balance corps/esprit. Elle nécessite l’utilisation d’huiles essentielles afin de stimuler le corps.
  • Qu’est ce que l’« Eau Florale »?
    Lors de la distillation d’huiles essentielles, des résidus n’appartenant pas au distillat principal (à savoir l'huile) sont recueillis. On les appelle « eaux florales » ou encore « hydrolats ». A l'issue d'une distillation, le producteur va récolter un liquide qu'il sera nécéssaire de laisser décanter afin de séparer l'eau de l'huile. Il y donc d'une part, l'huile essentielle et d'autre part, l'eau florale. Elle est également issus des plantes à base desquelles les huiles essentielles sont extraite. Tout comme les huiles, ces eaux florales ont des caractéristiques médicinales et sont très utilisées dans l’industrie des cosmétiques. Étant donné qu’elles ne sont pas très concentrées en huiles essentielles, ces eaux florales peuvent être appliquées sur la peau sans crainte.
  • Comment extraire les Huiles Essentielles ainsi que les Eaux Florales?
    L’une des meilleures méthodes d’obtention d’huiles essentielles et d’eaux florales est la distillation à vapeur. C’est parce que les distillats recueillis à la fin sont généralement très purs. Cela s’explique par le fait que lors de la distillation, tout ce qui est végétal est chauffé de manière à ce que les liaisons entre les plus petites molécules sont brisées, molécules que contiennent les huiles essentielles.
  • Faut-il utiliser les Huiles Essentielles et les Eaux Florales avant une certaine date, un certain délai ?"
    Il existe un certain nombre de règles à respecter lorsqu’il s’agit de la conservation des huiles essentielles. Néanmoins, sachez que des huiles essentielles conservées comme il faut peuvent durer entre 2 et 6 ans, tandis que les eaux florales et les huiles végétales ont une durée un peu plus réduite: à peu près 6 mois seulement. Quelques conseils : * Conservez-les dans des locaux frais et secs à l’abri du soleil. Ne les conservez jamais dans la salle de bain car c’est un endroit très humide. L’idéal est de les placer dans un endroit sombre et frais. * Mettez-les dans des flacons hermétiques qui possèdent un compte-gouttes pour faciliter le dosage et éviter l’altération des huiles essentielles qui peut se produire à travers l’introduction de corps étrangers dans leurs solutions. Le compte-gouttes ne doit pas être en caoutchouc vu que les huiles essentielles peuvent le corrompre. * Ne laissez pas le flacon ouvert pendant longtemps sinon les huiles essentielles s’évaporeront. * Pour éviter l’oxydation, ne les placez pas dans des flacons déjà utilisés.
  • Est-ce normal si mes huiles essentielles sont de couleur verte?
    Si vos huiles essentielles tournent au vert, n’ayez crainte, vous pouvez y remédier. Sachez juste que cette couleur généralement résulte d’une réaction chimique entre les atomes de cuivre et les atomes composant la substance dont votre huile est constituée. À ce moment-là, il vous suffit en général de verser quelques gouttes de citron dans votre huile après l’avoir filtrée. L’acide citrique que contient le citron a la capacité d’éliminer les atomes de cuivre en les dissolvant, ce qui vous permettra de récupérer votre huile essentielle à son état normal. Le cuivre possède de nombreux avantages pour les autres substances organiques comme la lavande puisqu'il réagit avec les particules de soufre et qu'il réduit d'éventuelles odeurs désagréables.
  • Est-ce normal si mon hydrolat / huile essentielle est trouble?
    Oui, lors de la condensation faite grâce au refroidisseur de votre alambic, votre hydrolat a tendance à devenir trouble. Les plantes distillées libèrent des molécules appelées saponines, ce qui confère aux hydrolats cet aspect trouble.
  • Avec quels outils faut-il extraire des huiles essentielles?
    Il existe un bon nombre d’outils pour l’extraction d’huiles essentielles, mais le plus recommandé et par conséquent le plus efficace serait l’alambic de colonne, caractérisé par sa distillation à vapeur, et par sa commodité puisque l’eau n’a pas à être régulièrement renouvelée (dans le cas d'une alimentation de vapeur externe)
  • Est-il possible de réutiliser l’alambic avec lequel on a distillé des huiles essentielles pour une distillation d’alcool ?
    Comme la consommation des huiles essentielles par voie orale est fortement déconseillée, nous ne vous recommandons pas de réutiliser votre appareil de distillations d’huiles essentielles pour distiller de l’alcool. Soyez sûrs que, peu importe le nombre de fois où vous avez nettoyé votre appareil, il demeurera certains résidus de cuivre ou d’autres substances nuisibles pour votre santé. Alors préférez utiliser deux appareils différents pour les huiles et pour les boissons alcoolisées.
  • Que type d'eau utiliser pour la distillation à vapeur ?
    Tout comme les plantes dont elle permet la distillation, l’eau utilisée doit être pure et naturelle. Il faut privilégier l’utilisation de l’eau de forage ou de source par rapport à l’eau potable de réseau. En effet, cette dernière subie plusieurs traitements qu’il vaut mieux toujours éviter le plus possible. L’eau sauvage ne présente que deux problèmes que le procédé de distillation élimine facilement : l’activité bactérienne et le calcaire. Par contre, les problèmes causés par l’usage des produits chimiques comme les pesticides et les nitrates (pollution agricole) sont malheureusement beaucoup plus préoccupants, de sorte qu’avoir la meilleure eau est devenu quelque chose d’assez rare et précieuse, bref un privilège…
  • Quelle est la durée de distillation ?
    Tout comme c’est le cas pour l’alcool, l’on retrouve dans la composition des huiles essentielles, une multitude d’éléments qui passent les uns après les autres. Par contre, le processus de distillation de chaque espèce requiert un temps de chauffe précis indépendamment de la quantité à distiller. En guise d’illustration, pour que son essence soit complète, la distillation du genévrier doit durer 4 heures, et ce, peu importe que la quantité soit de 200 ou 800 litres de plantes. Néanmoins, ce temps peut être relativisé en fonction du type d’appareil utilisé, de la technique et des choix personnels du distillateur : vous avez certains qui préfèrent distiller long, et d’autres qui préfèrent distiller pendant un temps court. Bon nombre d’entre eux, dans l’usage de certaines plantes, ont l’habitude de faire une pause au milieu de la distillation, ce qui donne plus de temps à la vapeur pour imbiber la fibre comme il se doit, ou encore favorise la mutation chimique de certains agents aromatiques. Ceci pose dès lors, la nécessité d’une bonne connaissance des caractéristiques définies en matière de distillation et spécifiques pour chaque plante, et plus important encore, une observation méticuleuse de ce qui coule dans l’assiette à la sortie du réfrigérant. Autrement dit, il faut identifier soigneusement les différentes huiles qui se succèdent, tout comme la reconnaissance des différents alcools par le bouilleur de cru doit être parfaite. A ce titre, les mêmes termes de têtes et de queues sont utilisés pour désigner les coulées du début et de la fin de la distillation des HE. Les HE insolubles dans l’eau et surnageant en ce sens l’eau de la distillation composent le distillat qui coule. Et pendant ce temps, l’eau de la distillation demeure chargée d’actifs solubles qui forment l’hydrolat. En dehors des rares plantes comme la cannelle qui produisent une huile particulièrement lourde, l’hydrolat dont l’évacuation se fait par une sortie placée au bas du vase est bien moins léger que les HE qui elles, ont la particularité de rester dans l’essencier. En plus de varier largement d’une plante à l’autre, la quantité d’huile essentielle peut être réduite, ce qui n’est pas le cas de l’hydrolat qui ne manque jamais. Pratiqué autrefois pour renforcer le distillat, la réinjection des hydrolats dans la distillation est de plus en plus rare du fait de l’utilisation des alambics à chaudière indépendante qui ne la permettent pas. Comme le souligne Dorvaut, ce procédé de cohobation était davantage utilisé dans le cadre de l’élaboration des eaux distillées à usage médicinal. Pendant l’été ou l’automne, vous pouvez utiliser les alambics les plus pour distiller les essences de plantes, et l’hiver approchant, vous en servir pour la distillation des eaux-de-vie. Le bémol pour le moins récurrent avec les HE, c’est qu’elles ont tendance à laisser des traces de parfums que l’on retrouve généralement dans l’alcool. Ceci peut être particulièrement gênant dans la mesure où la goutte peut très mal supporter certains arômes comme celles de prairie ou de garrigue. Concernant le nettoyage à la vapeur de la tuyauterie, très souvent cela est insuffisant, et il faut avoir en plus à un procédé de distillation pariétaire avant de passer aux alcools qui d’après les dires, suffirait par exemple à enlever les odeurs de romain ou de lavande. Vrai ou pas, il vaut mieux ne pas se servir du même alambic pour la distillation pour réaliser ces deux types d’opérations soumises à une réglementation stricte, et surtout ayant l’une comme l’autre, des odeurs aussi puissantes que différentes.
  • Comment récupérer et conserver les HE ?
    L’essencier contient les huiles qui surnagent l’hydrolat. Ceci oblige dès lors, notamment dans le cas des petites distillations faites à la maison, de veiller strictement à l’hygiène et l’entretien du récipient dont les parois sont susceptibles de retenir les huiles qui restent mélangées à l’hydrolat s’ils ne sont pas propres et lisses comme il se doit. Pour une légère aération, les huiles doivent être séparées et conservées dans un flacon non hermétiquement fermé pendant 24 heures. Après, vous pouvez à l’aide d’un cône de papier, procéder à leur filtrage puis les enfermer dans un endroit obscur. Durant les premiers jours, l’odeur des HE a tendance à évoluer, et généralement, les essences dont la distillation s’est faite dans un alambic en cuivre sentent rapidement bon. Les huiles essentielles obtenues par la distillation peuvent être conservées pendant 2 ou 3 ans, voire même plus en fonction de certaines espèces. La connaissance des hydrolats remonte à très longtemps, et ils sont utilisés à plusieurs fins. Cette utilisation doit se faire de préférence dans l’année parce qu’ils s’altèrent assez rapidement. Leur principal inconvénient tient à ce qu’ils développement parfois des matières floconneuses qui peuvent être filtrées en toute simplicité si l’odeur n’indique pas d’altération du liquide lui-même. Cependant, l’on ne retrouve pas ces filaments dans les hydrolats contenant beaucoup d’essences. Il se pourrait que la conservation des hydrolats fabriqués dans les alambics en inox est bien moindre que celle des hydrolats produits à l’aide des appareils classiques. Enfin, l’altération des hydrolats peut être due aussi à un mauvais entretien de l’alambic. Il est possible d’augmenter la quantité d’HE d’une plante qui en contient peu, particulièrement dans le cadre des petites distillations amateurs, et ceci, en rajoutant par exemple une certaine quantité de chlorure de sodium jusqu’à saturation au distillat. La présence d’ions (Na+ et Cl-) dans le sel de cuisine lui conférerait apparemment la capacité de réduire la solubilité des HE et d’augmenter un tout petit peu le rendement. Sauf que l’HE obtenue suite à un tel procédé sera salée, et sera donc de moindre intérêt en conséquence…
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